Né de longues années suite
au split de WARLORD, LORDIAN GUARD est la continuation en solo du guitariste
William Bill J. Tsamis qui entre temps a étudié la musique
classique et baroque. Il explore donc des territoires moins Metal et
encore plus épiques, en conservant quand même les sublimes
lignes mélodiques caractéristiques de son ancien groupe,
le tout sous un angle très religieux. La musique absolument unique
est assez sombre, mystique, posée et sonne comme venant tout
droit du Moyen Age. Malheureusement le projet a été
mis est en attente depuis plusieurs années en raison d'un accident
de voiture survenu à la chanteuse/actrice qui récupère
encore de ses blessures :-( |
=> MAJ du 28 Décembre 2002 : mise en page
DISCOGRAPHIE
|
||
Titre (lien vers chronique) Behold a Pale Horse |
Année 1996 |
Type single |
(DOUBLE CLIQUEZ pour revenir en haut de la page)
Produit par Jürgen Begewald v. : Vidonne Sayre-Riemenschneider
|
|
Si l'épique doit être
défini par une musique, c'est bien celle là! A un tel
point que l'on pourrait presque parler de musique médiévale
à certains moments car les ambiances se rapportent très
bien à ce thème. Il n'est ici pas question de riffs
qui tuent mais d'un bonheur de feeling, de mélodies fluides
subtiles transpirant l'épique à chaque note, à
chaque toucher de corde...pas la peine de s'éterniser, guitaristiquement
parlant on touche souvent le grandiose. William Tsamis a un sens inné
de la mélodie absolument hors du commun qui n'a pas son égal
dans le style. En ce qui concerne le chant là
aussi une importante évolution par rapport à Warlord
car dans Lordian Guard c'est la femme de William qui s'en charge :)
Elle évolue dans un registre unique pour un chant féminin,
avec un timbre d'un grave inhabituel et un style très porté
sur...l'épique évidemment =) Pas de hautes envolées
suraiguës, uniquement des lignes claires posées se voulant
majestueuses, tant et si bien que l'on pourrait presque croire à
un chant masculin. Un album merveilleux alors? Eh bien
malheureusement pas tout à fait, en effet toute la section
rythmique est très loin de valoir les parties de "lead
guitar". Premièrement le rôle de bassiste est tenu
par William lui-même, or il n'est pas bassiste d'origine et
son jeu ne fait que suivre la batterie de manière très
basique, d'ailleurs il est fort possible que ce soit en réalité
une basse synthétique... Ceci ne remet pas en cause la qualité
indéniable des compos, reliées au sein d'un concept
album sur le combat du bien et du mal d'un point de vue religieux.
Toutes les paroles ont donc trait aux écrits saints ainsi que
les ambiances crées, "Lost Archangel" commence même
par une narration tirée de l'Apocalypse. Rappelez vous de l'intro
de "Number of the Beast" eheh... Au passage on pourrait se demander
si le mot Metal est encore approprié, car mis à part
les deux premiers titres Warlordiens ce sont presque uniquement les
ambiances épiques qui en constituent la colonne vertébrale.
Autant un Virgin Steele plaît aux amateurs de Metal traditionnel,
autant pour Lordian Guard j'émettrais des réserves ;) |
Produit par Jürgen Begewald v. : Vidonne Sayre-Riemenschneider
|
|
Même recette pour ce second Lordian Guard, cet album comblera les fans d'épique sensibles à ces atmosphères de Renaissance et fera gerber les Thrasheurs fous =) Pour info son nom est repris d'un ouvrage chrétien de Jonathan Edwards. Le disque commence par "Battle
of the Living Dead" étonnamment rapide et même
Metal, on avait pas entendu de compo comme ça depuis Warlord
=) Or justement, c'est à l'origine une démo issue
des dernières heures de Warlord.....CQFD. L'album encore un poil plus travaillé
que le premier essai atteint son point d'orgue lors des 10 minutes
du titre éponyme qui contient tout ce qu'on est en droit
d'attendre du genre, la production Hollywoodienne en moins. Ce qui
n'est pas forcément un mal... Dans ce registre émotionnel,
Tsamis a dédié "Father" à son père
(dans laquelle Vidonne chante bizarrement à la Warlord),
en lui offrant des soli d'une beauté à arracher des
larmes... Tout aussi "joyeux", "Golgotha" parle
bien sur de la Crucifixion, paroles du Christ à l'appui. Bref en oubliant les défauts
de réalisation on peut agréablement se laisser emporter
par cette épopée apocalyptique supramélodieuse,
qui nous plonge dans une ambiance dramatique où le bien et
le mal luttent pour notre plus grand plaisir auditif. |
Rien, mais cela devrait plaire aux
fans de WARLORD bien sur. Concernant les textes et atmosphères,
SAVIOUR MACHINE peut être rapproché éventuellement...
|
Retour à la page du Metal épique